[Fallout] La république souverainne

Chapitre 1 Renaissance

A ce moment-là, tout me semblait perdu. J'étais comme un cadavre, je ne pouvais plus ni bouger, ni parler, ni voir, ni entendre ni même respirer. Seul ma conscience était encore éveillé. Et c'était le plus horrible, vivre dans sa tête mais avoir son corps mort. La seule chose que je ressentais était la chaleur environnante. Je me serait cru en enfer. Peut-être étais-je vraiment mort, qui sait ? Une sensation comme ça existait-elle sur terre ? Je n'en savais rien. La première chose que je finit par entendre, à part un bourdonnement incessant dans mes oreilles, était le bruit de goutes de liquides qui s'écroulait sur le sol. Pour mon cerveau encore dans les ténèbres, ce son déchirait le silence mortuaire qui m'entourait. J'étais donc bien en vie ? Il semblait que oui. L'enfer n'avait pas voulu de moi. Alors que je commençais à respirer à nouveau, je sentait une drôle d'odeur dans l'air. Une odeur à la fois alléchante et répugnante. J'eus beaucoup de peine à ouvrir mes yeux. Après des efforts qui me semblait surhumain, je pus enfin y voir plus clair. Mais ma vision était bercé dans le rouge, et l'odeur que je sentais, ainsi que le goutes tombant sur le sol, n'était que sang. La chaleur que je ressentais se concrétisa par des flammes, brulant ce qui restait de maisons en bois et de de cadavre. Le dernier sens que je finit par retrouver fut celui du toucher. Bien que je ne parvenais qu'à ramper, laissant derrière moi une trace de sang provenant d'une plaie béante que j'avais à l'estomac, j'essayais de fuir l'horrible massacre auquel j'assistais. Pendant que je ramper vers un échappatoire illusoire, une question me taraudait. Comment était-je arrivé dans ce village, maintenant en cendre ?
Mais plus important, qui étais-je ?
Je ne me souvenais de rien, du moins de rien qui concernait ma vie. Tendis que je continuai à ramper, je sentit mes dernières forces me quitter. Mes bras et mes jambes finirent par arrêter leur mouvement. Ma vue se troublait. J'essayais d'appeler à l'aide, mais la seule chose qui sortait de ma bouche était de ridicule souffle d'air. Je rassemblai alors mes dernières forces pour permettre à mon bras de couvrir ma plaie. Puis mes yeux se fermèrent. Alors je sombrai dans le sommeil.
Non. Une dernière chose me parut avant que je perde connaissance. Un bruit. Comme un faible tapement sur le sol. Non, ce n'était pas ça. Un bruit... de pas ?


Étais-je mort ? Allais-je ouvrir les yeux pour voir le paradis ? Malheureusement, rien de tout ça. Si la première fois j'ai cru à l'enfer, alors que je pense maintenant au paradis, c'est car je ne me trouve plus dans la même atmosphère que lors de mon premier réveil. Je me sentais maintenant beaucoup plus serein. J'ouvris les yeux et me redressai brusquement. J'observai alors mon corps. J'étais couvert de bandage-ou du moins de semblants de bandages- sur tout mon torse, nu. J'avais tout de même mon pantalon, bien que celui-ci soit en lambeau.
Mais ou étais-je donc ? Je regardai autour de moi pour découvrir un semblant de chambre. Tout semblait être en bois. La pièce, relativement petite, contenait un lit à une place, sur lequel je me trouvais, un miroir sur pied au bord de l'effondrement, 2 ou 3 bibliothèque quasiment vides, un meuble soutenant une lampe qui éclairé toute la pièce de sa faible lumière, la lampe au plafond ne marchant plus. Je regardais à travers la petite fenêtre à droite du lit sur lequel je reposais. La nuit touchait à sa fin. Il devait être 5 ou 6 heures du matin.
Tendis que je tentait de me lever, ma tête me fit soudainement atrocement souffrir. Comme dit plus tôt, je ne me souvenais plus de rien, même pas de mon nom. Ce qui était contradictoire, c'est que je me souvenais par exemple parfaitement du contexte historique actuel. Nous sommes en 2087, la République de Nouvelle Californie a récupéré New Vegas il y a de cela déjà 6 ans, lors de la bataille du barrage Hoover, aidé par l'homme que l'on appelle le courier.

-Alors, bien dormis ? Dit une voie féminine derrière moi.

Je me retournai tout d'un coup pour voir qui venait de poser cette question. J'aperçus une jeune femme, d'une vingtaine d'année, un poil plus grande que la moyenne. Elle était blonde vénitienne, coiffé avec une queue de cheval. Elle portait des habits en cuir, ce qui prouvait qu'elle devait avoir une expérience du combat et de la survie dans les terres dévastés. Elle me regardait avec un grand sourire.

-T'as perdu ta langue ou quoi ?

Elle ne manquait pas d'assurance, ca il fallait le dire.

-Hein, quoi ? Lui répondis-je en bégayant, avant de me reprendre, mais comment suis-je arrivé ici ?

-Vers le couché du soleil, on a remarqué que le village de Goodsprings était en feu, me répondit-elle, je suis donc aller voir si il y avait des survivants à l'incendie, et tu était le seul à être encore en vie. Et tu étais entre ce monde et l'au-delà quand on t'as trouvé. Tu étais bien blessé, une balle de gros calibre dans le ventre. Les organes vitaux on été évité de peu.

Mon visage fut pris de stupeur. On avait tenté de m'assassiner ? Ou bien était-ce un raid sur le village en lui-même, ne m'impliquant pas dedans ? Et aussi, quand le nom de Goodsprings a été prononcé, une larme perla sur mon visage. Pourquoi étais-je triste alors que je ne connaissais pas ce village ? C'était très étrange. Mais je m'empressai de répondre à la jeune femme.

-Et bien dans ce cas merci... euhhh

-Sarah.

-Merci Sarah. Sans toi, je ne serais plus de ce monde.

-Mais de rien. Au fait, il y a un étrange tatouage dans ton dos. Tient, tourne-toi et regarde.

Elle me pris par le bras et me força à me tourner, mettant mon dos face au miroir de la pièce. Je retournai ma tête pour voir un tatouage en forme de X sur mon dos. Il prenait toute la place présente. Elle me lâcha le bras et je me retournai alors vers Sarah.

-Un X ? Fit-je, peut-être que cela signifie 10 ? Comme le chiffre romain.

-C'est possible. Mais il y a autre chose qui devrais t'intéresser : Aucune des autre victimes n'a été transpercé par la même balle que toi. La balle qui t'a touché vient d'un magnum, alors que les autres sont des balles de fusils.

-Ca voudrait donc dire... Qu'ils sont venus... Pour moi ?

Je ne sais pas pourquoi, mais au fond de moi, je le savais. Je savais que c'était moi la cible de ce carnage. Je rageais intérieurement, de savoir cela, et que tout ces gens étaient morts par ma faute. Tendis que je m'énervais, Sarah me lança une veste, taché de sang, et des papiers.

-C'est à toi je crois, me dit-elle.

Je pris les papiers, et je m'empressai de lire ce qu'il y avait écris.

-« Jack Wall, certificat d'appartenance à la république de nouvelle californie ». Jack Wall ? C'est donc mon nom il faut croire... Jack Wall...

-Ton nom ? Tu es amnésique ?
-Oui, en quelque sorte.

Je me levai de mon lit, et enfila la veste.

-En tout cas, je ne sais pas qui a fait ça, mais il va me le payer.

-Dans ce cas je vient avec toi.

-Hein ? Mais pourquoi ?

-Ma famille vivait là-bas. Je veux moi aussi me venger.

Elle semblait déterminé, et rien ne pourrait l'arrêter à en voir sa volonté.

-D'accord, dans ce cas, allons-y !


A suivre...